Envie de friandises. [Libre à tous!]

Que vienne l'instant de fraîcheur, que vienne celui qui seul savait guider les sentiments indomptables de la louve imprévue. Que seul lui puisse la transporté dans des rêves dont elle ne pouvait s'évader facilement. Le vent. Magnifique sensation de liberté quand le vent décidait de venir fouetter les poils de la louve mature et les retroussés. Elle laissa une fois de plus ses yeux parler : Cette fois, ils racontaient bien des choses. Une bonne partie de sa souffrance dans son passé. Mais pourquoi détailler cela? C'était comme tous les jours après tout! Elle avait toujours ce même regard vide et morne.La bataille à laquelle elle avait lutter avec acharnement opposait son destin et son passé. Le passé gagna et laissa son coeur et son âme dans un profond regret et dans une amertume partagée par les autres quand ils apercevaient son regard foudroyant.
Le vent ne faisait pas son apparition. Rien ne venait. Même pas le soleil qui laissait place à un paysage monotone et sans vie. Il faisait gris, sans que l'on puisses discerner des nuages cependant.

*Vent, viens à moi, s'il te plait.*

Elle inspirait l'air humide et à la fois lourd qui pesait dans cet endroit. On aurait pus croire qu'aucunes bêtes, aucuns animal ne venaient ici par peur de se retrouver seul face à ses sentiments. Seulement, c'est ce que Story vivait jour après jour, endurant cette douloureuse épreuve qu'on n'avait l'impression qu'elle ne réussirait jamais de sa vie.

Trottinant joyeusement sur les rives du lac, le jeune Altaïr y trempa ses pattes.
Il but quelques gorgés, et continua sa ballade. Soudain, il s'arrêta net.
Une louve blanche était là... Elle ressemblait tellement à sa mère adoptive qu'il crut un moment qu'il s'agissait d'elle. Mais il ne reconnu pas son odeur rassurante, et son sourire plein d'espoir s'effaça un peu. Ce n'était pas elle.
Bonjour ! lança t-il gentillement, en souriant.
Le ciel était couvert aujourd'hui. Les épais nuages gris ne laissaient presque pas passer les rayons du soleil.

Effectivement, le blanc était souvent signe de tromperie pour les loups quelqu'ils soient. Ils voyaient souvent dans cette couleur, le passé, ou les personnes proches oubliées. Ce loup lui apparut quelque temps après qu'elle eût demandé au vent de s'installer, ce qu'il ne fit se produisit pas. Elle détourna la tête d'un air abattu. Cependant, elle ne pensait pas paraitre comme ça. Son coeur se raidit à la vue de la silhouette du loup au pelage gris. Ses yeux se rétréssissèrent poru mieux apercevoir ce coprs au loin. Ce n'était pas quelqu'un qu'elle avait déjà rencontré. Elle laissa son humeur faire le reste: son accueil froid distant et sans émotions.

<< Bonjour . >>

Il sentait le pacifiste à plein nez.

La louve blanche était de marbre, et pourtant, le jeune loup gris était de velours.
Gardant son sourire, il poursuivit :
Je m'appelle Altaïr. Et vous ?
Il s'assit. A peu près deux mètres séparaient les deux loups.
Altaïr contempla un moment le lac magnifique.
Il devait être encore plus beau quand le soleil brillait.

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» .Ombre parmi les ombres. [libre]